Service Presse

 

 

 

Je désire recevoir les news

Guide des Pubs Polaires

 

   

Merci de suivre : www.lesnavigationsdelucos.com

J'ACHETE
" Sur la route des clippers "
" Voyage au Spitsberg "
" Le passager du nord-ouest "
" Les mers du Sud "
" Le planté du bâton dans l'pentu "
" Fortune de mer "
" Vue Panoramique Val Thorens "
" ESF VT 50 ans "
" Val Thorens Au fil des saisons... "

 

LA BOUTIQUE de LUCOS

 

 

  

 

 

 

Page d'accueil

" Le Furieux "
Mon tour du monde

" Roxane "
Le journal de bord

Le skipper
Skiez 3 Vallées

Embarquez à bord
Me contacter

Mappemonde
 

 

 

 

Me contacter S'inscrire Se déinscrire Cartes Postales Archive photos page d'accueil Plan du site A propos de ce site

 

   

 

  Dimanche 22 mai En route pour  l'archipel des TUAMOTU.

L'alizé est bien établi. La première journée je bats tous les records de vitesse. Puis le vent me laisse tomber pendant 4 jours, je me traine lamentablement. Les conditions se détériorent encore plus : le vent rentre mais du mauvais côté, pile de face, pas fort mais de face. Pendant 48 heures je tire des bords carrés et, lorsque le vent est trop faible, je descends le génois et je tourne en rond, barre amarrée.
2 jours sur place. Il fait bon, je ne manque de rien... je profite. Je récupère de l'eau douce sous les grains, lessive, vaisselle, douche...

  Mardi 31 mai  
 

Île TAKAROA

Après 9 jours de mer je longe le lagon à la recherche de la passe Teauonae.

   
 

 

Et c'est là que les choses se sont compliquées.
Un gros courant lève un contre-clapot désagréable. A force de pousser le moteur je gagne du terrain. Les pâtés de corail défilent de chaque côté du bateau, pas très loin. La passe n'est pas large. Pour facilité la tâche, la carte n'est pas très fiable. Une fois à l'intérieur c'est le chaos total. Des brisants de partout, des sortes de mascaret ici et là barrant la route. Ambiance pas cool et en plus le vent est monté d'un cran. Pas un voilier visible au mouillage, nulle part. De toutes façons aussi loin que je puisse voir il n'y a pas de spot pour jeter l'ancre. Que des obstacles et des pièges.

  Je pousse la barre à fond, demi-tour, je reprends ma trace G.P.S. en sens inverse et je repars en mer... un peu les boules quand même mais ce coin n'avait rien d'engageant.  

Mercredi 1 juin

   

Île ATAKAPI

Une nuit de plus en mer et j'arrive devant la passe Tehere.

 
 

 

 

Je me retrouve devant la même situation : du gros courant, des brisants de partout, des pâtés également et une carte encore moins fiable que hier. Et pas l'hombre d'un mouillage acceptable.
Je ne réfléchis pas plus. Je repars en mer en suivant ma trace. Les Tuamotu, c'est pas toujours cool.

 

Île RANGIROA

   
 

 
 

Dans la nuit,  j'ai ralenti la vitesse, le vent avait forcit. Au levé du jour je me trouve face à l'entrée de la passe Tiputa. Le ciel est couvert et de bons grains passent régulièrement.

 

Je vous passe les détails, mais pendant une heure, le temps de rentrer à l'abri, j'ai transpiré. Moteur à fond pour contrer le courant et cette houle bizarre et stressante.
La carte est ici plus fiable et plus détaillée.
Sous une pluie battante et 35 nœuds de vent je mouille devant le village. Ouf ! J'ai trouvé le bon mouillage du premier coup à la troisième fois.

 

Jeudi 2 juin

   

Le mauvais temps s'invite de temps en temps, mais cela ne dure jamais longtemps. De bonnes pluies rincent le pont et les cordages et c'est très agréable.


Rangiroa est le plus grand atoll du monde. En plus du paysage magnifique il offre de bons mouillages pour les voiliers. 

 

Je profite d'un peu de repos. Dix jours de mer et deux entrées de passes difficiles, sans trouver un bon spot m'ont calmé.
Je sors le masque et les palmes. L'eau est chaude, limpide, plein de poissons de toutes les couleurs.
Ma dernière apnée remonte à 2003, en Méditerranée. Puis il y a eu les années Bretagne et les années arctiques : pas de baignade là-bas !
C'est magnifique et paisible, rien à rajouter.

Dimanche 5 juin

Île TIKEHAU  

Tuherahera, Chefferie de l'atoll.
Ici, il n'y a pas de maire,
donc il n'y a pas de mairie.
Il y a un Chef,
donc, il y a une Chefferie.
 

600 habitants, la moitié vivent dans le village, les autres répartis sur les différents motus. 
Une épicerie, une poste, un snack, un bed & breakfast et un poste de police.
Pour le reste tu commande à Tahiti et tu te fais livrer par la Goélette. Pour certains produits, c'est pas facile, mieux vaut avoir besoin de rien. Il faut dire qu'ici, il ne faut pas beaucoup pour vivre.
 

 

 
 

Une houle de 5 mètres s'abat sur la côte sud-est de l'atoll poussant l'eau à l'intérieur du lagon qui déborde par toutes les petites passes.
 les lagunes basses s'ont inondées, les arbres sous l'eau. Les Tuamotu, c'est ça aussi !
Le vent souffle à environ 60 km/h et j'imagine, avec un cyclone et des vents 4 fois supérieurs l'étendu des dégâts : il ne restera, au dessus du niveau de la mer, que le sommet des cocotiers.

 

Au Tuamotu, il fait beau tous les jours.
C'est vrai, uniquement sur les cartes postales !
Depuis plusieurs semaines la météo n'est pas bonne. L'alizé n'est pas installé d'une façon stable, durable. Dans le sud, de grosses dépressions génèrent des vents qui remontent jusqu'ici. Gros nuages, grains, pluies torrentielles. Le lagon déborde de tous les côtés générant des courants d'un autre monde. Le mouillage est très instable et très désagréable, le débarquement n'est pas toujours possible. Je reste coincé sur le bateau pendant plusieurs jours, rien à faire.

Dimanche 12 juin

Le temps s'améliore, le soleil revient et le vent se calme. Je pars découvrir l'atoll et ses motus.  

 

Quand la météo est bonne, l'ambiance est encore mieux que sur les cartes postales. Tout est là : cocotiers, lagune de sable blanc, corail, requin qui tournent autour du bateau...

 

 

L'atoll n'est pas cartographier correctement. Il faut naviguer à vue, au pif et parfois au bruit. Pour bien voir les patates de corail, il faut avoir le soleil dans le dos.

 

 

Toutes les fins de journée je lève l'ancre et visite un autre mouillage. Je ne croise, pendant plusieurs jours, aucun autre voilier.

 

Rien à dire !

 

La culture d'huitres perlières a fait la fortune de certains à une époque. Actuellement, nombres d'installations sont à l'abandon.

La pêche n'est pas facile car nombre de poissons de sont pas comestibles.

 

Le crabe des sables.

 

Sur le reef, à marée basse : un genre de congre.

 

Le pointe noire : petit requin qui rôde près des plages.

 

 

Lucos en promenade matinale.

 

Lucos à bord de son kayak gonflable.

 

Lucos à l'ombre, sur la balancelle du Faré.

 
 

Je fais la connaissance de MARU.
Il est né sur l'île il y a 78 ans. Il me raconte l'histoire de sa vie et de son motu.
Il a fait un voyage en France, c'était en 1961.
Service militaire : 3 mois de mer en passant par Panama puis Gibraltar et enfin Toulon où il fit ses classes. Après, l'armée l'a envoyé en Algérie, qui était encore française,  pendant 16 mois. En ce qui concerne le voyage en France, les militaires français ne lui ont pas menti mais, Maru sait qu'il s'est fait avoir !

J'ai mis " Roxane " à tremper dans la piscine !

       

Dimanche 19 juin

     
 

Il est temps de reprendre la route.
Prochaine escale : TAHITI

   
 

A suivre...

   
       
       
 

2016 2ème partie     2016 4ème partie