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J'ACHETE
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Vendredi 21 juillet |
" Roxane " au mouillage à
Ambavatoby. |
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Un sentier parcourt tout le village passant devant toutes les cases. Il est ainsi facile de rencontrer tous les habitants qui sont pour la plupart très accueillants. Les échanges se font facilement malgré le problème de langue : tous ne parlent pas français, on se débrouille... |
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Le mode et l'architecture des cases me semble être toujours le même depuis la nuit des temps. La construction se fait uniquement avec des matériaux locaux. Il n'y a pas de dalle en béton, la case repose sur pilotis isolant le plancher de l'humidité du sol. Pendant la saison chaude les pluies peuvent être très importantes. |
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Le village suit la plage, tout le monde à sa case devant la mer, c'est un sentier enchanteur qui passe devant toute les cases. |
Le poisson sèche sur des claies, l'odeur est forte et les mouches s'en donnent à cœur joie. |
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Hella a ouvert une petite épicerie. On y trouve des tomates, oignons, ail, de l'huile, quelques boites de conserve... |
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Le matin, elle fait du pain
qui cuit dans une grosse marmite posée sur les charbons de
bois et fermée par une plaque de tôle sur laquelle brulent
également du charbon. C'est une vraie réinvention du four. |
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Le peuple malgache est souriant et accueillant. En quelques jours seulement je connais tous les habitants du village. |
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Voulou et son mari André ont ouvert un restaurant, pub, épicerie sur la plage. Avec Gaëlle et Philippe on s'envoie un ragout de zébu aux petits légumes. |
Jean est le doyen du village,
85 ans. |
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Paul, sa nouvelle femme et ses cinq enfants, de trois mariages différents vivent à la sortie du village. Il propose des excursions à pied, des sorties en pirogue à voile et des repas à midi dans une paillote sur la plage : poissons grillés, riz coco, salade de poulpe... Je visite sa case, une pièce est un vrai petit salon avec fauteuils et table basse. Il en est très fière. |
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Mardi 25 juillet |
Je lève l'ancre pour quelques heures de navigation, direction BARAMAHAMAI, c'est un petit village dans l'embouchure de la rivière Tatesambato. |
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Le village, une quarantaine de cases sur pilotis est construit au bord de la plage dans l'embouchure de la rivière. |
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Je grimpe au sommet de la
colline. C'est le spot à téléphone. En bas, au village la
connexion ne passe pas. Il y a en permanence une dizaine de
personnes qui téléphonent. Vu sur le canal du Mozambique et de l'autre rive de la rivière.
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Je fais la rencontre de Daniel. Il vit avec sa femme et leurs cinq enfants. Je visite leur case. Deux pièces : une chambre avec deux grands lits pour tout le monde et un salon avec fauteuils, meuble et table au milieu, le tout bien décoré.. |
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Il est instituteur au village. En pleine saison il y a 65 élèves qui viennent de tous les petits villages le long de la rivière qui remonte de plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur des trerres. |
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Ici, tout le monde vit dehors. La cuisine se fait dehors, les repas se prennent aussi dehors, la vaisselle, la sieste... Ça papote de case en case toute la journée. Il n'y a que des femmes, les hommes sont à la pêche ou sur un boutre à faire du transport jusqu'à Nosy-Be. |
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A peine débarqué sur la plage tous les enfants viennent me voir, ils rigolent tous. Il s'amusent beaucoup et veulent tous se faire prendre en photo. |
Dans les rues du village Barabahamay. Le village est construit en arrière de la plage. L'instituteur, depuis qu'il est ici, explique aux gens de ne plus rien jeter dans la rue mais de trier et il a organisé le stockage des ordures. Et le village avec ses rues de sable est propre. |
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Jeudi 27 juillet 05.30 H |
La route continue le long de la côte ouest, cap au sud. |
A suivre... |
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