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J'ACHETE
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Mercredi 15 mai 2019 |
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Pas de solution acceptable
de la part de l'assurance, pas de solution
non plus du côté brésilien.
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Samedi 18 mai 06.00 H |
Je largue les amarres, direction Trinidad, 3500 km. |
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La descente du Rio Paraiba, longue de 7 km ne pose pas de problème particulier. Je suis parti à marée haute et je profite d'un fort courant de marée. Dans 6 heures, lorsqu'elle remontera, je serais loin au large. |
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Pour rejoindre Trinidad la route est simple : direction Nord et je longe la côte à une distance d'une centaine de km. Un grand nombre de cargo trafiquent le long de la côte Sud-Américaine. La vie à bord s'organise tranquillement. Je me rapproche de l'équateur et la chaleur est étouffante. |
Mercredi 20 mai 05.00 H Position approximative : 02°45' Sud 38°14 Ouest |
Un grand choc dans la coque.
Je me précipite dehors, il fait encore noir. Au loin à l'Est
l'horizon s'éclaircie mais autour de moi il fait noir. Pas
de cargos, pas de pêcheurs, sur l'eau je ne vois rien. Je
rentre à l'intérieur et j'entends de suite un bruit d'eau
qui rentre. Le choc à eu lieu derrière le meuble de salle de
bain. L'eau rentre à un débit tel que je comprends
rapidement que les pompes ne seront pas suffisantes pour
étaler. L'accès à l'impact est difficile. J'abandonne
rapidement et pense sérieusement à évacuer le bateau. |
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Je jette le radeau de survie
à l'eau et déclenche la cartouche d'air comprimée : en moins
de 15 secondes il est gonflé. Pendant ce temps l'eau monte à
l'intérieur. Je reste environ 2 heures à bord puis je saute dans le radeau. Je reste encore un bon moment relié au bateau mais lorsque celui-ci commencent à faire des embardées trop importantes je coupe la sangle qui nous relie. |
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Le radeau s'écarte rapidement de "Roxane ", très léger le vent le pousse plus facilement. En quelques minutes le bateau pique du nez et disparait. |
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Mon premier couché se soleil vu au raz de la mer. |
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La vie à bord s'organise. Le radeau est prévu pour 4 personnes mais heureusement que je suis tout seul car avec le matériel embarqué il ne reste plus beaucoup de place. Même en diagonal je ne peux pas m'allongé complètement. Les sardines dans leur boite ont surement plus d'espace. |
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Depuis 2 jours je scrute environ toute les 1/2 heures l'horizon. J'ai vu quelques cargos mais ils passaient trop loin et je ne voulais pas consommer les batteries de la V.H.F. sans être sûr à 100 % d'être reçu. Celui-là passe à moins de deux km : il ne peut pas me rater ! Le contact est pris rapidement, il amorce la manœuvre et vient se ranger près de moi. |
Mercredi 22 mai 18.10 H Position : 01°49' Sud 40°51 Ouest |
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Le capitaine a parfaitement organisé la manœuvre. Je donne seulement quelques coups de rame et je touche la coque. On me lance une corde que j'enroule autour de la taille. |
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L'échelle de coupée est descendue. |
Je me prépare à débarquer. |
Jonatha m'attends au bas de l'échelle. |
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Je
suis maintenant à bord du cargo. Après un rapide exposé de
la situation je suis conduit à l'infirmerie pour une bonne
douche et un rapide examen médical. Tout va bien ! |
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PEDRO ÁLVARES
CABRAL |
Pedro Álvares Cabral est un
navigateur portugais. Chargé par le roi du Portugal, Manuel
1er, de poursuivre les découvertes de Vasco de Gama. |
Jeudi 23 mai |
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Après une journée de route en pleine mer nous commençons la remontée de l'Amazonie. La couleur de l'eau a changé. La prochaine escale du porte boites est Manaus à 1500 km. |
D'emblée j'ai constaté la bonne ambiance qui règne à bord. Les marins sont bien logés et bien nourris. Les chambres sont spacieuses avec douche, toilettes et lavabo. Le boss a refusé la séparation des officiers et des marins : pas de ségrégation à bord. Tout le monde prend ses repas dans le même réfectoire. |
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24 sur 28 membres d'équipage sont présents pour la photo de famille, tous en tenue de réception. Arrière plan : Antonio,
Aldo, Abjeaman, Alexandre, Erhno, Alex, Ruiz, Thiaga, Jean,
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Durant mon séjour à bord je suis consigné dans ma chambre. Lais, élève officier, m'est désignée comme bodyguard. Elle vient me chercher pour les repas et m'accompagne dans chaque déplacement, pour des raisons de sécurité. |
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Juliana : 1er Officier |
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Muito obrigado a tripulação do Pedro Álvares Cabral
por me resgatar do mar no Brasil. |
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Le Rio Amazonas (Le fleuve Amazone) Longueur : 7025 km, plus
grand fleuve au monde.
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Lundi 27 mai |
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Manaus Au milieu du XIXème siècle s'enrichi rapidement grâce à la production du caoutchouc. La ville devient le " Paris Tropical " ! Le Théâtre Amazonas construit en 1896 avec des matériaux importés d'Europe symbolise l'apogée de cette époque. |
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Après quelques décennies de
marasme économique, la ville renait dans les années 50.
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A peine le cargo à quai le
Consul Honoraire, Dominique Chevé, monte à bord. Pendant 2
jours il va m'accompagner afin de finaliser les démarches
administratives. Elles sont fidèles à leur réputation
sud-américaine, tortueuses, longues et complexes.
Merci Dominique pour ton aide très efficace. |
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Le soir nous dinons ensemble
au pied de l'Opéra. |
Vendredi 31 mai | Retour à la maison : Le Fontanil |
A SUIVRE... |
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