Service Presse

 

 

 

Je désire recevoir les news

Guide des Pubs Polaires

 

 

   

Merci de suivre : www.lesnavigationsdelucos.com

J'ACHETE
" Sur la route des clippers "
" Voyage au Spitsberg "
" Le passager du nord-ouest "
" Les mers du Sud "
" Le planté du bâton dans l'pentu "
" Fortune de mer "
" Vue Panoramique Val Thorens "
" ESF VT 50 ans "
" Val Thorens Au fil des saisons... "

 

LA BOUTIQUE de LUCOS

 

 

  

 

 

 

Page d'accueil

" Le Furieux "
Mon tour du monde

" Roxane "
Le journal de bord

Le skipper
Skiez 3 Vallées

Embarquez à bord
Me contacter

Mappemonde
 

 

 

 

Me contacter S'inscrire Se déinscrire Cartes Postales Archive photos page d'accueil Plan du site A propos de ce site

 

   

 

 
 

 
 

Je retrouve facilement le rythme de la vie en mer. Le vent souffle correctement les deux premiers jours puis mollit rapidement, la fin du trajet est un peu longue.
 

 

Rapidement le climat change. Je descends plein sud.
La mer se réchauffe, je le sens très bien en faisant la vaisselle à l'eau de mer.
Les poissons volants font leur première apparition.
La première coryphène est remontée à bord. Le lendemain je pêche un thon. La cantine est assurée.

La chaleur monte, je ne peux plus sortir sur le pont sans chaussures : brulant ! 

Jeudi 23 juillet

   

 
 

Bahia Magdalena mesure presque 100 km dans sa plus grande longueur. A l'ouest, sur la plage, un petit village de pêcheurs : Puerto Magdalena.

 

Quelques maisons en contre plaqué, toits en tôle, posés à même le sable, une terrasse protégée du soleil par des branches de palmier... pas besoin de plus sous ce climat.
Un vieux camion livre les bidons d'eau potable depuis la petite usine de traitement d'eau de mer, l'électricité est fournie par le groupe électrogène commun mais à 22 heures il s'arrête : black out général dans le village.
Il n'y a pas de route pour arriver ici, seulement la mer depuis San Marcos.

 

L'activité principale des habitants de Puerto Magdalena est la pêche le matin, la deuxième : la sieste l'après-midi !

 

 

Pas très loin du village, en arrière de la plage se trouve la mangrove. C'est une sorte de lac d'eau presque douce qui permet une végétation et une vie animale très différente. Les feuilles sont d'un vert qui contraste énormément par rapport à la couleur desséchée du désert. Les oiseaux en grand nombre ne sont ceux que l'on voit en mer.

 
     

Samedi 25 juillet

   
 

 
 

Puerto San Carlos est la seule ville de la baie. Ici, tout le monde vit de la pêche. Le port se limite à une digue où s'amarre les chalutiers.
Les bateaux de passage mouillent au nord et le débarquement s'effectue avec l'annexe.

 

 

Un gros village de pêcheurs planté au milieu du désert.
Dans le centre quelques routes sont goudronnées sinon, les maisons, les piétons, les voitures : sur le sable.
Il y a quelques commerces de premières nécessités mais pas de banque et je commence à ne plus avoir de cash.
J'ai ce problème depuis Tortugas.
Il me reste 100 pesos et c'est pas beaucoup.
 

 

Mardi 28 juillet

   

Les abeilles attaquent le navire.
Des milliers d'abeilles s'invitent à bord et en peu de temps un essaim s'accroche à la voile, un autre à la capote et un au pied de mât. Je suis obligé de contre attaquer à la bombe anti moustique. Les abeilles finissent par décrocher.
Je n'avais jamais imaginé ce genre d'attaque !
 

Cette nuit un pêcheur m'a volé l'annexe, pas cool !

Je viens à couple d'un chalutier le temps de faire les pleins. La météo est bonne, je vais passer quelques jours dans la mangrove.

 
 

 
 

" Roxane " à la porte du désert.

La mangrove s'étend sur plusieurs dizaines de km. Une immense étendue d'eau formant comme des lacs se rejoignant par des bras. Dunes de sables  et marécages s'alertent. L'eau est très peu salée. Etonnamment il n'y pas un seul moustique !

Un Paille en queue, habitant typique des tropiques.

Enfin une tortue, elle passe au loin...

Un insecte comme celui là et encore des abeilles.

 

La mangrove c'est jolie mais comme mouillage c'est inconfortable. C'est carrément insupportable ! Après 4 tentatives dans différents endroits je décroche. Impossible de tenir, le bateau roule dans tous les sens au grès des courants de marée et des vents thermiques qui soufflent fort l'après-midi.

 
 

Le 31 juillet en fin de matinée je quitte Bahia Magdalena pour rejoindre Puerto Vallarta, 1000 km dans le sud. La météo prévoit  7 jours de vents tranquilles.

Dès la sortie je pêche un beau thon et les dauphins m'accompagnent.

 

Un soir, une bande de sorte de canards m'envahissent. Un s'accroche à la girouette en tête de mât, un dans le balcon avant, un autre au bout du tangon de spi, un sur le panneau solaire et un sur le pont. Pas gênés et pas effrayés du tout. L'un d'eux va passer la nuit sur le balcon avant. Il s'envolera au levé du soleil. 

 
     

Les jouisseuses de la mer de Cortez
ou
la solidarité animale en mer.
Une maman tortue est venue au secours d'un papa tortue épuisé et tente de le ramener vers la plage.
Le papa s'accroche très fort à la maman.
Et ils eurent beaucoup d'enfants...
 

Mercredi 5 août

Le vent est mou depuis 3 jours. C'est long, il fait chaud, lourd. Pas sain comme climat, tous les ingrédients sont réunis pour se ramasser un bon orage violent sans préméditation. De jour on peux le voir venir mais s'il arrive la nuit ça peut être terrible.

 

J'arrive à Puerto Vallarta. Les barres d'immeubles et les grands hôtels construits en bord de plage ne laissent pas présager une escale typique. En rentrant sous spi dans la baie, des bateaux de promenade remplis à raz bord, musique à fond avec commentaires au micro me doublent. Je crains le pire. Et, il se réalise.
Le seul avantage de cette marina est sa bonne réputation comme trou à cyclone.
Ils le savent et le tarif est en conséquence. Le prochain port est à 800  km dans le sud...

 

 

C'est fatiguant de jouer à cache-cache avec les cyclones. Le long de cette côte, les abris pour se protéger sont rares : 4 à 5 jours de mer avec un vent correct mais en cette saison il me faut doubler le temps de parcours. Mes chances de me faire rattraper par une dépression sévère augmentent d'autant. Un bon vrai cyclone, ça se voit de loin mais comme il n'y a pas de vent je ne peux pas m'échapper. Pour être en sécurité il faudrait que je tourne au moteur en permanence et je n'aime pas ça. De temps en temps ou pour se sortir d'une mauvaise ambiance : OK mais pas de gasoil au quotidien. D'autant plus que la saison se dégrade à partir du mois d'août jusqu'en octobre.
Je vais rester quelques jours, me reposer et je verrai pour la suite.

 
     

Vendredi 14 août

   
  Pour l'ambiance générale à l'intérieur de la marina je ne m'étais pas trompé...  
     
 

2015 1ère partie     2015 3ème partie