Service Presse

 

 

 

Je désire recevoir les news

Guide des Pubs Polaires

 

   

Merci de suivre : www.lesnavigationsdelucos.com

J'ACHETE
" Le passager du nord-ouest "

" Voyage au Spitsberg "
" Sur la route des clippers "
" Les mers du Sud "
" Le planté du bâton dans l'pentu "
" Fortune de mer "
" Vue Panoramique Val Thorens "
" ESF VT 50 ans "

 

LA BOUTIQUE de LUCOS

 

 

  

 

 

 

Page d'accueil

" Le Furieux "
Mon tour du monde

" Roxane "
Le journal de bord

Le skipper
Skiez 3 Vallées

Embarquez à bord
Me contacter

Mappemonde
 

 

 

 

Me contacter S'inscrire Se déinscrire Cartes Postales Archive photos page d'accueil Plan du site A propos de ce site

 

   

 

   

 

 

Vendredi 16 juin 09.30 h

8 km à pied, 3 bureaux, une quinzaine de coups de tampons et 2,5 heures plus tard je quitte Port Louis et l'île Maurice.

A peine en mer les baleines font le show.

Cap sur la France, ou plus exactement l'île de la Réunion.

 

Samedi 17 15.00 h

Je me présente devant la passe d'entrée du port. Le Cross Réunion me suit depuis l'aube sur l'A.I.S.
Je contact la capitainerie de Port Réunion pour autorisation d'entrée...

 

 

 

 

... et là, ça part de travers... Journée porte ouverte/barbecue/apéro :
interdiction d'entrer dans le port jusqu'à demain 8 heures du matin. Des cargos entrent et sortent, des voiliers, une école de voile, mais pas moi. Je dois attendre demain matin et tourner en rond toute la nuit. Le nord de l'île est soumis à de gros courants, pas de vent. Toute la nuit je suis balloté par une houle désagréable, je dois veiller les cargos, les pêcheurs, les filets et les casiers : la nuit la plus exécrable de toute ma carrière. Tout ça parce que les douaniers, le capitaine du port et le Cross font porte ouverte/barbecue/apéro : lamentable !!!

l'officier du Cross Réunion me propose un mouillage : 40 mètres de fond, 1 mètre de houle résiduelle et un vent de nord-est en plein de face me pousse à la côte. No comment !
Si je suis ses conseils je mets " Roxane " sur les rochers cash avant que l'ancre ne touche le fond !
Lamentable d'amateurisme...

 

 

Si deux amis, Yves et l'autre c'est Yves aussi, ne m'attendaient pas de pied ferme sur l'île, je traçais direct de l'autre côté de l'horizon.

 

 

A 8 heures je rentre enfin dans le port sans avoir fermé l'œil de la nuit. Je m'attends à une copieuse visite en règle des douanes : montre en main le contrôle dure moins de 3 minutes et l'officier ne daigne même pas monter à bord. Il doit être de baptême/barbecue/apéro... nous sommes dimanche.

 

 

    Mon passage à la Réunion commence bien... si ça continue comme ça je ne vais pas rester longtemps, mais j'ai quelques jokers dans les poches de mon ciré.

 

L'île est un gros caillou volcanique. De nombreux sommets à plus de 2000 mètres et le Piton des Neiges à 3000. A l'intérieur de l'île on trouve les cirques de Mafate et Salazie, entourée de massifs très escarpés voir de falaises. L'accès de ces cirques, en contre bas, se fait par des chemins souvent difficiles. Au fond, des petits villages vivent de cultures et des randonneurs de passage. Le ravitaillement se fait maintenant par hélicoptère.   

 

L'histoire de la création des ces villages remonte au temps de l'esclavage. Les esclaves marron (en fuite), venaient se réfugier dans ces cirques très difficiles d'accès. Ces marrons avaient des chasseurs de primes aux trousses qui devaient ramener ces hommes de préférence vivants mais dans le cas contraire, ils devaient ramener les oreilles de l'esclave. Depuis ce temps, les blancs sont surnommés : les Oreilles.

Le relief est accidenté, les vallées sont encaissées, les pentes sont raides. Les routes d'accès sont étroites, sinueuses et souvent aériennes.

Au fond de la ravine, la ville de St Denis et, l'océan Indien en arrière plan.

 

L'île de la Réunion est habitée depuis le XVIIème. En 1665 débarquent les premiers colons. Canne à sucre, café, vanille sont cultivés par les esclaves. La pêche est aussi une activité importante. La Réunion est maintenant une bonne destination de vacances.

 

 

A ce moment là de l'histoire, je dois remercier Yves Duchier, un ami de très longue date et que je n'avais revu depuis 30 ans. Dés mon arrivée au Port il me laisse un 4x4 pour la durée de mon séjour.

Super top : merci Yves.

 

En s'éloignant de la civilisation on peut retrouver une ambiance authentique. De tous petits villages avec de petites exploitations agricoles multicultures et multi élevages.

 

Tomate arbre, clémentines, oranges, ananas... Dans les vallées le climat est propice à la culture.

 

Jamais vu une entrée de port aussi chaude ! Une barre qui peut monter à 8 mètres de hauteur déferle dans la passe d'entrée. A l'intérieur le niveau de l'eau monte et descend en permanence de plus d'un mètre, des courants dignes d'un tsunami s'inversent au rythme des vagues qui déferlent, une tiragne d'enfer remue sévèrement les bateaux amarrés à l'intérieur. Bien fait de ne pas venir ici avec " Roxane ".

Dans l'après midi, un bateau de pêche au gros tente le passage de la barre. Il se fait bousculer par une vague et 3 passagers sont éjectés par dessus bord, aucuns survivants.

 

 
 

Le lendemain, la situation n'est pas meilleure dans la passe d'entrée du port de Saint Pierre. La houle déferle sans interruption, l'entrée et la sortie du port sont interdites.
Je comprends que la Réunion n'est pas une île pour la navigation. Un seul port accessible : Port Réunion et pas de mouillage.
 

 

Depuis 20 ans les Oreilles organisent le GRAND BOUCAN, le carnaval de St Gilles. Défilé de chars, orchestres de rue, danseurs et de nombreux groupes de percutions. Grosse ambiance, toute la journée et la soirée. C'est devenu la plus importante manifestation de la Réunion.

 

Le piton de la Fournaise, 2632 mètres.
C'est un volcan actif périodiquement. Depuis le début de l'année il y a eu deux éruptions, en janvier et mai. En 1977 les coulées de lave ont, en partie, détruite le village de Piton Sainte Rose et en 1986 la coulée a traversé le village de Tremblet. La dernière grosse éruption date de 2007.


 

   

(Photo prise en U.L.M. par Erika)

(Photo prise en U.L.M. par Erika)

 

 

Yves Burroni me fait découvrir l'itinéraire des 3 Salazes. A 05.00 h du matin, après une nuit sous la tente on attaque la montée. Le chemin est une ancienne piste tracée par les esclaves marron qui s'échappaient, 800 mètres de dénivelé, raide, glissant. On arrive sur une arrête fine qu'il faut suivre jusqu'aux 3 aiguilles.
Grosse ambiance garantie !

 

Sur l'arrête, 500 mètres de vide de chaque côté, la vue est imprenable sur le cirque de Mafate et ces villages inaccessibles par route et le cirque et le village de Cilaos.

 

 

Bubu, chef de cordée et moi, j'assure... et on arrive au sommet d'une des 3 Salazes. Randonnée aérienne, du gaz de chaque côté et grand beau !

 

 

La randonnée en montagne est l'atout principal de l'île. De nombreux chemins sont répertoriés et entretenus et il y en a pour tous les nivaux.
Il faudrait rester plusieurs années pour les parcourir tous.

 

 

Le mercredi est jour de marché au Port. Tous les produits proviennent de l'île, des nombreuses petites exploitations locales.

 

La Pirogue

 

Le bistrot du Port : marins, pêcheurs, ouvriers... Du rosé frais, un bon plat du jour, un bon joueur de Backgammon, une patronne accueillante... Quoi d'autre ?

 

Je remercie particulièrement
Yves Duchier et Yves Burroni.
J'ai bénéficié d'une voiture pour la durée totale de mon séjour et d'un guide pour les randonnées. J'ai été invité de nombreuses fois pour repas et bons plans divers et variés. A eux deux ils sont bien meilleurs que n'importe quel guide touristique !

  Mercredi 5 juillet    
  Je quitte la Réunion pour Madagascar, à suivre..

 En ce qui concerne les formalités de départ : pas mieux qu'à l'arrivée ! Il y a des choses que j'ai parfois du mal à comprendre.

 

   

 

 

   

 

 

   

 

 

 

 

 

 

2017 8ème partie     2017 10ème partie